VOYANCE OLIVIER

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L’hiver s’installa franchement sur la région, recouvrant le jardin d’un tapis neigeux. Les arbres nus, alignés le long de l’allée, donnaient à bien la bâtisse un air presque irréel, comme si elle surgissait d’un mythologie familial. À l’intérieur, Madeleine percevait de temps en temps le clapotis sobre d’une goutte d’eau fondue, glissant le long du toit évident de s’évanouir. Le calme du dehors rejaillissait entre les murs, élaborant une atmosphère feutrée qui incitait à la soin et à l’introspection. Dans le séjour, elle avait déposé un petit chandelier pour adjoindre l’éclairage bon des lampes à l’huile. L’ambiance qui régnait sans délai contrastait sérieusement avec les tensions spirituelles avec lequel ces bagues avaient été le théâtre. De temps à autre, elle ouvrait les volets pour contempler le paysage propre, puis refermait la fenêtre pour éviter de toujours garder la chaleur du centre. 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